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Aux interstices de La Défense
Photographies couleur réalisées à la chambre 13 x 18 cm, tirages argentiques 70x100 cm, 2022

La Défense, quartier créé à la fin des années 50 pour ancrer le fleuron de l’économie française dans l’axe de l’Arc-de-Triomphe. Un espace bien délimité sur quatre communes avec des strates d’architectures de différentes époques jusqu’à aujourd’hui, cohabitant ; récentes et moins récentes, comme celle de Le Corbusier.
Malgré toutes ces constructions modernes, les arbres sont en fleurs et il y a de la vie dans l’interstice des immeubles. Il y a des chats, des habitants qui s’en occupent. J’ai même aperçu une femme âgée ramasser des pissenlits dans un bac à fleurs, où rien pourtant ne semble encore avoir été planté.
Mon regard est également attiré par des coins d’ombres lumineux. Des arbustes semblent là à leur place, fiers, et peuplent les murs parfois tagués de toutes les couleurs. Le soleil accentue tous ces contrastes, ce qui rend cet espace particulier encore plus photogénique. Les reflets des grandes tours sur le sol et les façades augmentent l’effet virtuel.
Ce quartier semble évoluer en permanence, il y a des chantiers en cours, des jardins en préparation. Il y a aussi des tours inoccupées, des endroits abandonnés, avec moins de passages ; on se demande quelles contraintes ont pu rencontrer ces entreprises. En haut de la Grande Arche, on y trouve un calme stupéfiant, au plus près des nuages ; l’envie de méditer vient naturellement.